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Merveilleuse liberté, le renouveau est en moi.
17 juillet 2012

Séreinnité, quand tu nous tiens...

La nuit commence doucement à tomber sur cette grande ville qui est dorénavant la mienne. Les oiseaux chantent, les moteurs des voitures se coupent, l'air devient frais, et les rues, silencieuses.
Un vent frais se lève, et soulève mes cheveux devenu blonds par le soleil des derniers jours. J'adore cette sensation.
Je suis seule et me sens si libre. Je marche sans réfléchir, en me laissant guider par mon instinct qui me mène dans cet endroit que j'aime tant. Je monte doucement et au bout d'une demi-heure de marche arrive au fort, et à son magnifique point de vue.. La ville commence à s'illuminer. J'aperçois la fac, le fort qui me rappellent tant de choses, les églises, le Doubs, forcément, les fortifications.
Cette ville est si belle. Elle se situe peut-être à moins d'une centaine de kilomètres de mon bassin de vie initial, mais je me sens si bien.
Elle possède un charme fou, avec ses bâtiments encore impeccables rappelant la puissance militaire d'autrefois de la ville, assiégée au XVIIe siècle par Louis XIV lui-même, le roi soleil qui a fait de la Franche-Comté un ancien bastion espagnol nouvellement francisé.
Une main se pose sur mon épaule.
Des centaines d'images, de scénarios surgissent alors sans que j'en prenne le contrôle. Je m'imagine tout et n'importe quoi, et une multitude de sentiments tous aussi différents les uns que les autres surgissent alors en moi.

Je me retourne et reste figée, ayant tout imaginé sauf ce qui se présente à moi, incapable de prononcer le moindre mot, de faire le moindre geste.
Il est là, serein, tel un prince revenu d'une escapade quelconque. Un prince ayant connu tellement de choses et revenant ici, à Besançon. Il semble avoir un peu vieilli, mûri. Cependant, il n'a pas changé ; ses yeux sont toujours d'une beauté aussi vive et intimidante. Le soleil se couche et ses rayons se disperse dans ses cheveux. Le vent vient s'y engoufrer et je ferme les yeux au même moment ; son odeur n'a pas changé. Je souris. Je n'ose plus les rouvrir de peur qu'il n'ai disparu, que tout cela n'ai été qu'une illusion, qu'un rêve. Une main me caresse la joue et je l'entends rire, de son rire claire, doux, familier. Je le reconnaîtrais entre mille. Le voilà bien revenu.
Je me retourne et contemple la vue qui s'offre à nous. Je sens ses mains enlacer ma taille, ses lèvres se poser sur mes cheveux.

Je souris ; je sais que je suis heureuse, comme je ne l'avais plus été depuis bien longtemps.

 

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