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Merveilleuse liberté, le renouveau est en moi.

10 janvier 2013

Danse

 

Toutes les notions sur lesquelles nous avons vécu sont ébranlées. Les sciences mènent la donne. Le temps, l'espace, la matière, sont comme le feu et les catégories sont en fusion.

 
Valéry
Variété III

 

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30 décembre 2012

J'y suis :) Amoureuse.

 

J'y suis :)
Amoureuse.

 

9 décembre 2012

Il me manque. Est-ce parcequ'il est parti ce

Il me manque. Est-ce parcequ'il est parti ce matin et que je sais que je ne le reverrai pas avant jeudi, ou me manque-t'il parceque je sais que je vais passer ma soirée seule, dans la fraîcheur de cet appartement mal isolé ? Je n'ai pas le courage de reprendre la voiture et de faire 80km ce soir, 80 demain, alors que je pourrai rester ici, auprès de ce radiateur en fonte qui ne diffuse qu'une chaleur perspectible à seulement 50cm.
Pourtant, je suis amoureuse, je pense. Qu'est-ce que l'amour en fait ? Je pensais savoir ce que cela était avec Brice, je crois que je l'ai perdu avec notre séparation.. L'amour n'est-il pas le fait de penser à une personne, à chaque instant, même lorsque notre esprit est occupé ? Le fait d'être heureux d'être dans ses bras, et de ne vouloir les quitter pour rien au monde ? Le fait tout simplement, d'être heureux, et de vouloir que les instants passés avec lui ne s'arrêtent jamais ? De commencer à faire des projets, à rêver de notre futur maison,à parler voyage ?
De vouloir faire tellement de choses avec lui, et de automatiquement penser à lui lorsque je pense à quelque chose qui me fait envie ?
N'est-ce pas le fait d'être triste lorsque on est loin de lui, de s'ennuyer, d'être en manque de lui, de ses sourires, de son odeur, de ses lèvres, de son regard ?

Si c'est cela, alors deux possibilités me concernant ; soit je commence à tomber amoureuse de lui, soit je le suis déjà, mais seulement à moitié.

[Si tu veux de moi..]

9 décembre 2012

Révolution dans la Révolution

« L'Athénien : Le courage, comment le définirions-nous ? Nous contenterions-nous de dire qu'il est un dur combat mené contre les peurs et les peines seulement ou bien aussi contre les désirs, les plaisirs et certaines flatteries si terriblement séduisantes que même le coeur de ceux qui se croient innaccessible devient de la cire ?

Mégillos : Je crois bien que c'est un combat contre tout cela. »

Platon, Les Lois.

3 décembre 2012

Extrait ?

Et je suis là, à commencer à regretter maintenant, après quelques mois, mes actes, mes paroles, ma folie. Pourquoi est-ce que j'y repense bon sang ? Pourquoi maintenant ? J'aimerais juste que l'on ai de bons rapports.Je ne veux rien de plus, plus maintenant. Suzanne se leva, et abandonnant le rebord de la fenêtre qu'elle squattait depuis une bonne demi-heure, à contempler les flocons se poser de l'autre côté de la vitre, elle se posta devant son grand miroir. Ses cheveux avaient poussé et étaient devenus bien clairs, et drôlement épais, formant une crinière qu'il faudrait bientôt alléger. Son poids n'avait guère bougé, ses yeux restaient joyeux, ses lèvres, heureuses. De nouvelles cicatrices étaient apparues sur son corps, conséquence de la bêtise et de sa maladresse. Tirant une grimace en voyant sa dernière prouesse couverte d'une épaisse croûte verdâtre, elle se déshabilla et se glissa sous le rideau d'eau chaude qu'elle venait de lancer. Les gouttes d'eau bouillante s'écrasèrent sur sa peau froide et lui procurèrent un bien fou. Le savon miel figue était un délice et avait le don de l'apaiser. La salle de bain se peuplant peu à peu d'un épais brouillard, elle chantait Stand By Me du célèbre groupe britanique qu'elle adorait. Et dire qu'elle avait eu la chance de les voir une dernière fois avant leur séparation. La douce saveur du parfum de son savon aromatisant sa peau, elle attrapa la serviette chaude et moelleuse posée sur le radiateur qu'elle noua autour d'elle, une seconde sur la tête, et se dirigea dans sa penderie. Trouver quoi mettre pour ce soir n'allait pas être une mince affaire. Des sous vêtements sexy... Son ensemble rouge était plutôt sympa, excitant, et il ne l'avait encore jamais vu, celui-là. Suzanne enfila des collants noirs et une robe sombre qui mettait en valeur son teint et ses cheveux ; elle se maquilla et enfila ses escarpins. Une dernière inspection dans la glace et un dernier ébouriffement des cheveux, elle prit son portable, son sac et sortit de son appartement.
Elle se retrouva nez à nez avec son voisin, l'abruti de l'étage supérieur qui ne comprenait pas le concept de "vie en communauté" dans une résidence en copropriété. Un bonsoir furtif d'échangé, et Suzanne se retrouvait déjà au pied de son immeuble ; la nuit tombait sur la ville, qui s'éclairait peu à peu de mille feux.

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1 octobre 2012

Good night

Il était tard. La nuit glaciale m’enveloppait avec violence, mais le ciel était beau, dégagé. C’est tout ce qui comptait. Je traverse la vieille ville, sereine, heureuse. La ville est silencieuse, hormis quelques étudiants éméchés, heureux, et souriants qui, titubant, chantent joyeusement des chansons à peine reconnaissables certes, mais qui font plaisir à entendre. Cabrel, Je l’aime à mourir. Cette musique me fait doucement sourire. Elle ne m’aurait rien évoquée il y a à peine deux mois, mais là…
J’avance et sors du centre ville pour me diriger vers le parc, silencieux, obscur voire effrayant à cette heure, mais paradoxalement rassurant. Les grands platanes me font rêver et donner une envie folle de grimper le long de leur tronc, de m’esquiver entre leurs branches. Décidément oui, j’ai peut-être trop bu. Le champagne, puis le blanc m’auront tourné. Sympathique pour une première soirée.
Revoir les anciens, échanger avec les nouveaux. Parler de voyages, de rêves, mais aussi d’études, du futur, de nos difficultés, de nos appréhensions, des mines de diamants découvertes en Sibérie, ou du salon de l’auto. Parler d’amour, de sexe, de filles, de garçons, de sentiments, de nos peurs, de nos craintes, de nos expériences, de films, de religion. La vie est décidément belle. Le temps d’une soirée, on oublie tout. Je me suis également amusée de beaucoup de choses. Lorsqu’on prend le temps d’observer les gens, leurs manies, leurs agissements, leurs rapprochements, tout devient si... subtile. Intéressant.
Bienvenue dans le monde de la séduction. Les filles comme les garçons repèrent leur proie, l’observe, s’amuse de jeux de regards, puis se rapprochent délicatement en allant se resservir naïvement un verre, pénétrant délicatement dans la discussion. Il est amusant d’observer cela autant que d’être la proie, et de le savoir. Deux pour ce soir, intéressant.
Mais aucun ne le vaut. Ce mec est vraiment... parfait.
Accoudée à la barrière du pont, l’air frais s’engouffre dans mes cheveux, et fouette mon visage, me réveillant à peine. La nuit est si belle. Le Doubs s’écoule en dessous de moi ; une furieuse envie de sauter. Juste pour essayer, le vide fait bien moins peur depuis là. Qu’est-ce qu’on peut être con.
Je pense à lui. Entre haine et gratitude. Je crois que je le déteste pourtant encore de m’avoir trompée, mentie. Un sentiment de dégoût me prend... après tout ce que j’ai fais pour lui. Salopard. Oui, ce type est décidément un beau salopard. Me quitter, définitivement, et ne jamais avoir eu une fois, juste une fois, les couilles de m’expliquer pourquoi exactement, pourquoi il ne voulait pas essayer ; pour profiter et faire toutes ses activités comme il l’entend. Oui, bien sûr. Sauf que depuis trois mois, il n’a pas tant de choses que ça de prévu et sort avec la fille avec qui il m’aura rendue jalouse pendant près d’un an. Oui, un beau salopard. De ces types qui ne font que paraître, mais qui n’ont aucune couille pour dire merde aux gens, ou dire la vérité à son ex. Je repense à tout.. et ne regrette rien depuis trois mois. Absolument rien. Je ne regrette ni mes coups, ni mes paroles, ni mes harcèlements. Ceci étant entièrement mérité. J’espère que le pauvre pensera un jour à se faire greffer une paire de couilles. Dieu qu’il en aura besoin.
Je souris.
Et là, cette fois, c’est un sentiment de joie, puis de sérénité qui me prend, et m’envahit d’une chaleur douce, qui me calme. De la gratitude, oui. Grâce à lui, je suis finalement... heureuse.

Le grand brun bien bâti aux yeux noisettes est beau, admirable, attendrissant, doux, tendre, libre, déterminé, tout à la fois sérieux et complètement fou, serein et susceptible. En plus, il a des couilles.
Merveilleux. Je regarde le ciel étoilé ; et dire qu’il y a trois mois, j’ai fait certains vœux auprès d’étoiles filantes. Il y a un mois et demi, mes rêves et souhaits étaient tout autre. Je crois que concernant la deuxième partie, ils sont en train de se réaliser, si ça n’est déjà fait.
Je ne sais combien de temps ce bonheur durera, ni combien de temps je penserai encore à ce garçon avec qui j’ai pourtant fait des choses merveilleuses, et avec qui j’ai eu des rêves. Il me semble que tout bonheur est éphémère ; j’espère que le mien durera encore longtemps, je ne suis pas encore prête (qui le serait ?).
L’air devient vraiment frais, me glace. Je ferme ma veste et reprend ma route. Ce fut vraiment une bonne soirée. Pourtant, il m’a manquée ce con… Camille.

22 septembre 2012

Golden Baby [Coeur de Pirate]Je sais. Je suis

Golden Baby [Coeur de Pirate]

Je sais. Je suis heureuse. Maintenant. Toujours.
Merci.

Et puis, à coeur vaillant, rien d'impossible n'est-ce pas ?

20 septembre 2012

Tu me manques


Tu me manques

31 août 2012

La Rodia

Pourquoi, et surtout comment sortir avec une personne, établir une relation avec elle alors que l'on sait qu'elle s'envole six mois plus tard pour un pays quelconque avec l'homme finalement, qu'elle aime ?
Comment accepter cela, et comment établir quelque chose ? Comment est-ce possible de sortir avec quelqu'un sans construire quelque chose de stable derrière ?

Il est des choses que je ne cerne absolument pas en ce bas monde.
Je serai bien heureuse qu'il vienne me rejoindre une fois que je serai installée, n'importe où dans le monde.
Et chose bien heureuse, je ne parle plus du même.

31 août 2012

Tes fesses sont une oeuvre d'art qui n'attendent que mon pinceau.. śmieję !

La douceur de mains qui se baladent sur mon corps, dans mes cheveux, ses lèvres qui embrassent mon cou, son haleine chaude qui, au creux de ce dernier, me donne une sensation de bien-être, les fameux frissons qui vous font vouloir tout donner à l'autre, à celui qui vous embrasse, à celui qui vous aime comme on aime séduire, charmer et puis embrasser. Ses lèvres parcourent mon cou de tendresse pour poursuivre leur balade derrière mes oreilles, sur mes joues, au creux de mes lèvres. Et c'est à ce moment qu'on s'enflamme, à ce moment là que l'on a envie que tout devienne violent, rapide, bestial. L'amour, le sexe.
Peu de gens peuvent s'en passer. Les hommes de religion ont tant de désirs refoulés que quelqu'uns s'acharnent depuis toujours sur de malheureux enfants, placés pourtant sous leur seul protection, quand ils ne vivent pas en communauté et n'ont pas déjà assouvis leurs pulsions homosexuels.
Le sexe agit sur notre humeur, et nos sentiments. Faire l'amour sans sentiments, sans aimer et brûler ne serait-ce un minimum d'envie pour la personne qui est en face de soi est chose horrible. Autant ne rien faire que de le faire juste par envie de sexe. C'est une chose futile, inutile et un mauvais moment à passer, à se frotter sous la douche une fois le moment passé, notre appétit, rasasié.
Mais l'amour peut-être fort différent. Une sorte de jeu où plus l'un s'affirme, plus l'autre se cache, l'apparente intimidation de l'autre faisant reculer le premier jusqu'à ce que le second vienne le chercher avec encore plus de volontés. Et puis on commence à s'accrocher. On ne sait pas pourquoi. Si c'est parce qu'on s'entend vraiment bien avec lui, ou si, inconsciemment, c'est pour oublier l'homme dont on a rêvé, mais qui nous a tellement fait souffrir, et qui maintenant vole vers d'autres horizons sans regrets.. je ne sais pas. Il serait intéressant pour les personnes concernées de se pencher sur la question !

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Merveilleuse liberté, le renouveau est en moi.
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