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Merveilleuse liberté, le renouveau est en moi.
13 janvier 2009

et je me plains, et il est déjà cette heure là..

Que faire ?! Voilà ma grande question du moment.. je déteste la solitude. Juste bon à vous croupir, à vous assombrir, et à ne pas vous encourager à voir du monde virtuellement parlant. La solitude est une chose que personne ne devrait avoir à subir. Pas quand il fait beau.
Vivement les cours, que j'ai la chance de me consacrer à quelque chose, que j'ai la chance de pouvoir rester des heures et des heures dans cette immense salle aux baies vitrées impressionnantes, et de lire, de noter, de relever la tête l'espace de quelques instants, et de surprendre ce soleil si beau, orangé, qui se couche malgré vos attentes. Il est déjà cette heure, et moi, je ne tarderai pas à partir, heureuse peut-être de rentrer chez moi, tout simplement car la nuit est une nouvelle promesse pour le lendemain.


[Extrait] -Oui, un jus d'orange fera l'affaire pour une fois !
Suzan se dirigea vers son frigo, et ne pu s'empêcher de laisser échapper un soupir d'exaspération en voyant
les diodes lumineuses de son four afficher l'heure : 2h3o. Elle était fatiguée, la journée avait été longue.. et n'était pas prête de s'arrêter avec Marc au salon.
- Tu n'as plus de jus d'orange ?
- Non.
- Alors pourquoi ce soupire Suzan?
- J'ai eu une longue journée, et je suis fatiguée tu sais..
- Très bien, je n'en aurais pas pour longtemps.. je voudrais te parler de nous deux.. Tu me manque énormément, je ne cesse de penser à toi ma belle..
- Ah bon ? Et bien pas moi Marc ! Il est deux heures et demi du matin, tu te fou à la fenêtre de mon corridor, à m'attendre, pour me dire quelque chose dont tu sais très bien ce que je pense.. tu espère quoi au juste ?!
- Que l'on recommence sur de bonnes bases..
- Encore combien de fois ? Je ne veux plus de toi... vas t-en. Et c'est la dernière fois. Fou moi la paix!
Marc l'a regarda avec une certaine surprise que Suzan ne compris pas. Il le sait pourtant.

D'une manière théâtrale, il l'embrassa sur la joue, puis partit sans le moindre mot, refermant la porte sans même la claquer.
-Espèce d'idiot! marmonna t-elle en remettant le jus d'orange à sa place, et buvant le verre encore resté sur le bar.
Mais bon dieu, que lui voulait-il ? Pourquoi cet acharnement ?
Suzan était tombé amoureuse de lui il y a de cela plusieurs années, avec qui elle avait été heureuse l'espace de quelques temps, avant de se rendre compte au fur et à mesure qu'elle ouvrait les yeux que ce jeune homme tendre et sympathique avec les autres, extrêmement jaloux avec elle, n'était en faite qu'un parfait idiot plutôt intéressé par son reflet dans le miroir que par la véritable sincérité de ses propres sentiments, et des envies d'autrui.
Pourtant, elle lui devait tout, et la moindre des choses selon elle était de rester en bons termes avec lui.. mais comment faire ?
Et puis zut, s'il ne peut pas comprendre..
Suzan alla fermer sa porte d'entrée à clé, se dirigea vers la salle de bain, et une soudaine envie de réconfort la prenant, elle si fit couler un bain d'où émanait une délicieuse odeur d'eucalyptus. Elle alluma quelques bougies, se déshabilla, et se glissant dans l'eau chaude, elle oublia tous les désagréments de la journée pour ne penser qu'aux bons moments..
Elle était dans son jardin, sur sa vieille balançoire fraîchement repeinte par son père, qui grinçait au grés de ses mouvements d'aller et de retour. Ses pieds s'envolaient au ciel, effleurant le soleil déjà si bas en cette fin d'après-midi. L'océan se dessinait à l'horizon, on pouvait même entendre le bruit des vagues avec un peu de concentration. Son père était parti à la pêche et n'en aurait plus pour longtemps, maintenant. Maman taillait les roses, et s'attachait à confectionner un nouveau bouquet afin d'en décorer le salon. Suzan voulut l'aider. Elle ralentit doucement la balançoire et se dirigea vers la vieille remise.
Cherchant un deuxième sécateur, elle ouvrit plusieurs tiroirs, plusieurs placards, mais rien. L'idée lui prit alors de regarder sur les étagères, lesquelles étaient trop grandes pour elle. Elle prit la vieille chaise, et debout sur la pointe des pieds, elle parti à l'exploration et à la recherche de l'outil dans un bordel considérable ; papa devait entreposer là tout ce qui ne lui était plus nécessaire. Une vieille boîte attira son regard. Elle l'a pris et se hâta de descendre de sa chaise. Posant la boîte sur la table de travail, elle tenta alors de l'ouvrir de ses petites mains ; impossible. Aucun cadenas pourtant ne l' a scellait. A l'image de son père qu'elle avait déjà vu faire plusieurs fois pour ouvrir un pot de confiture trop dur, elle prit un couteau dans le tiroir à outils, et enfonçant la lame dans la fine ouverture de la boîte, elle pressa de toutes ses forces. Soudain, l'ouverture céda, et Suzan, emplie de curiosité, souleva le couvercle..

La jeune femme se releva brutalement. Terrifiée et étourdie, elle se mis assise dans la baignoire emplie d'eau et de mousse et s'aspergea d'eau froide.

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